Il y a les pour et les contre. Il y a les complotistes et les autres...
Il y a les noirs et les blancs.
Il y a ceux qui ont tort et ceux qui ont raison. Il y a la guerre des tranchées.
Il y a ceux qui s’en régalent et ceux qui en pâtissent.
Il y a ceux qui lancent des alertes et ceux qui bâillonnent.
Il y a ceux qui posent des questions et ceux qui imposent les réponses. Il y a ceux qui ont tort et ceux qui ont raison.
Il y a ceux qui ne savent pas et ceux qui savent. Il y a ceux qui interrogent et ceux qui interdisent.
Il y a ceux qui regardent ailleurs.
Il y a les noirs et les blancs. Il y a un échiquier. Il y a des pions. Il y a une partie en cours.
Les pions ne sont jamais les joueurs mais les joueurs ne peuvent jouer sans les pions.
Entre les deux il y a les gris.
Il y a ceux qui écoutent et ceux qui parlent. Il y a ceux qui désobéissent et ceux qui obéissent.
Il y a ceux qui doutent et ceux qui ont peur. Il y a ceux qui méditent et ceux qui agissent.
Il y a ceux qui soignent et ceux qui s’agitent.
Il y a ceux qui ont tout perdus et ceux qu’on oublie.
Il y a ceux qui ne peuvent plus soigner parce qu'on leur a interdit.
Il y a les noirs et les blancs.
Il y a ceux qui allument la télé et ceux qui l’éteignent.
Il y a ceux qui prient et ceux qui décrètent. Il y a ceux qui frappent et ceux qui caressent
Il y a ceux qui se se cachent et ceux qui s’étreignent.
Il y a ceux qui cherchent leur équilibre.
Il y a un monde qui croit que tout est noir ou tout est blanc et que ceux qui ont raison n’ont forcément jamais tort.
La guerre a bien lieu et depuis la nuit des temps...
Quand nous sommes portés à croire que tout est noir ou tout est blanc, que si j’ai raison tu as tort et que j’ai forcément raison puisque je ne peux avoir tort parce que si j’avais tort je ne m’en remettrais pas...
La vision de la vie qui se déroule sous mes yeux me ramène à chaque instant à l’unique mur sur lequel l’être humain se heurte ici et maintenant et depuis la nuit des temps.
Celui qui nous sépare celui qui nous divise, celui qui nous blesse, celui qui nous fait souffrir, celui qui sert à faire souffrir, celui qu’on justifie.
Toujours.
Pour une raison ou pour une autre.
Que l’on ait tort ou raison.
Peu importe puisque chacun d’entre nous voit midi à sa porte.
Ce mur.
Sur lequel l’humanité se cogne.